Je cours les rêves, comme d’autres courent les rues, la forêt, les terrains vagues. Il faut du souffle, aussi, pour traverser les rêves, dont les sentiers invisibles sont à flanc d’abîme : c’est à mes risques et périls ! Je m’aventure même, par la nostalgie de ce qui fut, sur la carte de Tendre, joliment surannée, telle un bouquet de roses, qu’on a changé de place, dont il ne resterait qu’un capiteux parfum.
17/4/17