Je l'entends pleurer, je l'écoute rire
A l'ombre qui remue l'évidente clarté
Du jour qui se raconte et sème ses envols.
D'un soleil, il s'émiette et se laisse pétrir
Dans l'indolence écrue de son orbe lacté,
Et l'obscur sanglot d'un chant de tournesols.
Je le vois, dans ses yeux un enclos refleurir
Les aigrettes de soie aux stigmates bleutés,
Qu'enrubanne l'ivraie cuvant ses alcools.
A la fraîche levé, quand le ciel semble luire
Des veillées qui battront les moissons de l'été,
il médite la vie... et la fane à cendrer à-même le sol...