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(Agenda) mercredi 3 mai, Lyon, Jacqueline Merville


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Posté 24 avril 2017 - 05:05


Station d'arts poétiques
Jacqueline Merville
mercredi 3 mai 2017 (10h à 18h)
Cette journée d'études de la Station d'arts poétiques (programme d'enseignement, de recherche et de création vers l'écriture poétique (partenariat ENSBA et ENSATT) aborde quelques points saillants des poèmes, des récits et du théâtre de Jacqueline Merville (en sa présence).
« Ne cherchant pas que la mienne langue, je suis partie souvent là-bas sans en revenir vraiment, un peu quasi asiatique ou un peu presque africaine. Rebelle aux cages sociales, idéologiques, littéraires, à toutes frontières géographiques ou rationnelles, je suis une sorte de voyageuse pourfendant le tourisme culturel autant que celui dit de masse. J’écris poétiquement de la prose et je peins en changeant méthodiquement et allégrement de style.
Pour rendre hommage à des poètes j’ai créé Le vent refuse, fabrique artisanale de livres d’artistes, 104 titres à ce jour ».
L’auteure porte la parole de celles qui se taisent.
La violence peut survenir hors genre, d’un cataclysme comme le tsunami, dont elle fut une rescapée. Elle provient d’un Africain qui viole les femmes des villages. Elle survient de la violence administrative, ou des raideurs de la société nécrosée contre l’adolescence ou contre l’esprit frêle [...] La langue des « mal-pères » domine. Elle impose d’abord un nom. La parole est un instrument, et il écrase. La parole des pères accable ; leur absence de parole navre autant. Il reste aux filles « nos patois de silencieuses qui se rebiffent / quelle mauvaise langue de nous ! » (à propos de Ces pères-là, www.remue.net)
La journée d’études se conclut par une lecture à la Scène poétique (ENS de Lyon, salle Kantor, Parvis René Descartes) à 18h30
BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE (parmi vingt titres) :
Aux Editions Des femmes-Antoinette Fouque :
Tenir le coup, 2011.
Jusqu’à ma petite, 2014.
Ces pères-là, 2016.
Chez d’autres éditeurs :
Pierre flottante des Indes (La main courante, 2010), avec des dessins d’Isabelle Vorle.
Juste une fin du monde (L’escampette, 2008).
Travaux de bec, Fidel Anthelme X, 2014.
Lotus d’air (La rumeur libre, 2017) avec des dessins de Martina Kramer.
ENSATT
4, rue SÅ“ur Bouvier
69005 Lyon

 

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