Beaucoup de similitudes unissent l’acte d’écrire et celui de planter des plantes dans un jardin. Certaines plantes périssent dès la plantation, comme des textes , manquant de sève, sans doute, meurent dès les premières lignes. Pour ce qui concerne les plantes vivaces, il y a celles qui traversent les hivers et renaissent, à chaque printemps, avec une force sans cesse renouvelée, comme il y a des textes que l’on peut relire à l’infini, avec le même inépuisable émerveillement, – tandis que d’autres ne supportent plus jamais la relecture.
30/4/17