Si la solitude est un désert blanc, un silence sans cri d’oiseau, une attente infinie, un horizon sans perspective, les mots, eux, sont une rivière, le commencement de la vie, la renaissance d’un printemps, les messagers de l’espérance, – et l’amour, lui, un feu de forêt, après un jour de grand soleil, un feu de brousse, quand le vent a desséché les hautes herbes, comme il peut être, à l’instant le plus inattendu, dans le lieu le plus improbable, plus soudain qu’un feu de Bengale.
8/5/17