Par un après-midi
Ensoleillé
Du mois d'avril
Filou
Mon matou roux
Un bizut félidé
A croisé
Dans la pétulance
Printanière
De nouveaux amis
Ces mouches
Encore toutes engourdies
De leur hibernation
Se laissaient
Bercer
Par l'effervescence
Retrouvée
Elles voletaient
Doucement
Autour de sa tête
Elles auraient été
Des proies faciles
Pour un chat aguerri
Mais le Filou
Avait le nombril vert
Et surtout
Aucun repère
Il se laissait narguer
Par leur audace inouïe
On l'aurait dit étourdi
De ce ballet domestique
Voulant jouer
Comme les chatons
Jouent toujours
Il se roulait sur le ventre
Et avec ses petites pattes
Il se joignait à la danse
Une extraordinaire
Chorégraphie
Qui nous annonçait
L'arrivée du printemps
Sacré Filou