Samedi 10 novembre 2012 / 0407
Sueurs nocturnes. Je n'arrive pas à prendre au sérieux ces cauchemars de fin du monde. Alors je célèbre l'île, le roc, la fureur salvatrice des grandes marées, la permanence de l'eau, l'ermitage au désert, le silence profond du ciel où s'abandonner, et même la ville quand elle s'aime et que chantent ses fontaines.
Et puis il y a les hommes. Si désespérants, si fantasques, si proches du néant et qui soudain se relèvent juste à temps, magnifiques d'espoirs et de soleils. Alors ils raccommodent cette écharpe verte qui nous va si bien.