Dans les prés, il y a comme une effervescence : oiseaux, insectes savent le temps qu’il reste, avant la nuit. Chacun est à sa tâche : faire savoir qu’on existe (que faisons-nous d’autre, en écrivant?), se nourrir, procréer : la symphonie du jour qui s’achève s’accomplit, avec ses mille instrumentistes. Là-bas, de jeunes animaux courent, avec allégresse, dans leur parc, tout à la découverte de la vie, dans l’ignorance de leur destin.
17/5/17