Jeudi 22 novembre 2012 / 0419
Le poème est comme un cataclysme, après, il faut se remettre de la dévastation. Une mise à nu, une remise à neuf, qui permettent de renaître, à condition que le poème soit authentique, qu'il dépasse l'exercice de style, qu'il se dégage de la forme, parce que le style, la forme, doivent le servir, et non l'inverse.
Il doit mouler le papier plus que le noircir et s'offrir, y compris à son créateur, comme une surprise, un secret longtemps enfoui et remontant soudain à la surface des eaux. Un secret, une évidence, une aventure intime, authentique.
Un poème ..., à la fois mon âme et mon corps.