Samedi 24 novembre 2012 / 0421
Ce sourire jaillissant qui m'inonde lorsque tu lèves le voile de ton visage. Je suis soudain épargné par toute la laideur qui nous entoure. Je te reçois comme la grève avec qui joue le fleuve, comme l'aube s'offre au jour. Je suis le désir et ce que je désire, au bord de la souffrance absolue, au bord du bonheur absolu. Au bord seulement car quelque chose me paralyse, c'est comme si nous ne vivions pas dans le même espace. Pourtant si proches et si confondus nous restons deux. Nous sommes dans une sorte de jeux de bascule, tantôt toi, tantôt moi, jusqu'à ce que je n'existe plus.
Dimanche 25 novembre 2012 / 0422
Le curseur clignote sur l'écran. Sur l'écran le curseur clignote mais le feu ne passe jamais au vert. Je n'écrirai rien aujourd'hui. Clignote sur l'écran ce satané curseur qui n'avance pas.