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(Carte blanche) à Pascal Commère, "Conn’ssez pas Verheggen ? Z’avez tort.


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#1 tim

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Posté 27 mai 2017 - 09:10


6a00d8345238fe69e201bb099f8fda970d-75wiDrône de zèbre, il est vrai. Encore que pas rayé â des listes électorales sâentend, pas plus que des chorales (qui ne font pas coraux au pluriel, attention aux barrières. Aux barrières de la langue, je précise).
Un équidé, en somme. â Qué qui dit, lâéquidé ?
Dans son coin dâherbe belge le voilà qui mâchonne, ronchonne, mitonne, corrige, bonhomme, tandis que Sieur Bashung : gomme. La crise on connaît pas, de foie pas davantage, pas plus que la cerise, sinon sur le gâteux.
Le calembour aux lèvres, et non pas dit lâsapeur le camembert aux lourds.
Ah quâil soigne sa tambouille culino-littéraire, câest vrai quâil faut des Lettres, et de lâÊtre, ça déborde à lâen croire de partout, ou tout comme â dâun canasson ici on le dirait boillard, sâen tenant au viscère (de moins en moins pourtant), ou boyard, si tant est que pétun ait à voir là-dedans, sinon côté poumon. Quâon ne bronche ! Jâen connais (pour en être) à qui Nicot niqua lâamer jusquâau trognon. Souffle court. Lui plutôt lâa plein vent, lâempli ras la casquette, on sâémousse (oh la gueuze) on sâesquinte, gare aux baffles, à la quinte. Neni quant à la plainte.
Truculent ah dites-vous, mais quelle verve ! Les onze-mille ah jamais nâarrivent à sa ceinture. Duneton la relâcher dâun trou dans le cuir mou.
Un instant, papillon.
La bestiole a bon dos. Quâon soit veuve (en primes noces) ou époux, ou ripou, le corps rompu, râpé, Chabert ne démentit (Pierre de nom, non point le colonel), chacun cherche ses poux en pilosité autre. Sauf quâon
ne vit quâune fois, belge ou pas, une fois, crevette ou cancrelat câest tout comme, on endure. Dur à cuire,
je salue le Wallon et lon et lon lonlaire, du même coup le dormeur (du Wal), nâignorant quâen pays breton le dormeur est tourteau, célébré tout ici aussi bien quâà Fécamp pour ses matières fécales. Quand il me faut dare-dare retour en Wallonie, sa kyrielle de trimards qui bousculent le tableau, on nâest pas à Ornans mais câest orné quand même, tout un pays en soi de petites mains popu, lâair en sus par la suite.
Le chef est aux fourneaux, pleins feux sous les casseroles. Ça gratine, ça mijote, ça marine (non pas ça). Toqué quâil est de mots, de riz (de veau), de rots que la soupe en verdit. Reverdy, pourquoi pas ?
Et quant à sâen priver ! Plutôt louches
ceux qui djeûnent, adeptes de lâaustérité, de cure en cure, de colloque en colloque, sâoffrent de rajeunir, main à plat sur le bock, le crayon sur le bloc. Luc, la diète, lâavait riche, dâautant quâà Dijon né où moutarde et moustache chacune monte au nez. Le bonheur est dâun triste, allez, quâon se méprend sur le sens du déclin,
Du Guesclin dont lâarmure le protégeait du viol, du gel, des anges-lures⦠Ah foutue vie qui fuit par tous les bouts idem, sâen va, se contrefout de lâen-deçà, alpague
les meilleurs dâentre tous, et jâte tire et jâte pousse. En avant les rockeux, chacun son tour en rang deux par deux dans la queue, quâon soit un cas binaire
ou pas. Les boyaux boyautés, on passe en commission. Avoir vaincu faut-il (et câest combien de trop) pour poser sur le trône son séant merdusé ?

Pascal Commère

 

 

HSuzOTK5eoE

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