La magie de certains alexandrins tient à la magie de leur scansion :
Ainsi, ces deux alexandrins , qui achèvent « La Maison du berger » d’Alfred de Vigny, (« La Maison du Berger », in « Les Destinées », 1840-1844) :
« Pleurant, comme Diane au bord de ses fontaines,
Ton amour taciturne et toujours menacé. »
doivent se scander ainsi : 2+4, 2+4, d’une part et 3 x 4 , d’autre part. L’avant-dernier vers obéit, ainsi, à un rythme inhabituel, heurté, syncopé, que souligne la virgule après « pleurant », – tandis que le dernier vers correspond à une harmonie absolue, d’une absolue fluidité : quatre groupes de trois syllabes.
16/6/17