« Ah çà ! l’horloge de la vie s’est arrêtée tout à l’heure. Je ne suis plus au monde »(Rimbaud, Poésies, Poésie /Gallimard, p.186) : quelle plus juste évocation de l’écriture ? « L’horloge de la vie », seule la plume du poète a l’insigne pouvoir de l’arrêter. C’est d’ailleurs pour cela seulement qu’on écrit , pour ces fragments miraculeux d’espoir et de désespoir qui se reflètent dans les mots, ce miroir brisé.
17/6/17