Invité_nicolasd_*
Posté 06 juillet 2017 - 07:12
les formes sont des plans où s'arrête mon regard
je les regarde sortir de leurs usages
devenir l'instant
parfois je ne veux pas voir une émotion qui est pourtant là
sous mes yeux
mon regard s'étire sur les nuages de la fin d'après midi
l'éther prend la forme de ce qu'il contient
en garde-t-il un souvenir volatil?
une empreinte quand tout s'efface
et toujours mes yeux derrière mon corps
tableau d'Ilse d'Hollander 69/110
Tlpsien +++
Posté 08 juillet 2017 - 12:01
j'aurais juré qu'il y avait de la matière à barbelé quelque part
oui mais la chair à nuages a tout dévoré
et l'on reste là, flotté
avec le nuancier à vapeur d'eau et d'iris
_la datation s'est alignée sur maintenant
je les regarde sortir de leurs usages
devenir l'instant < 3
Invité_nicolasd_*
Posté 08 juillet 2017 - 12:26
Tlpsien +++
Invité_nicolasd_*
Posté 13 juillet 2017 - 12:28
Tlpsien +++
Posté 16 juillet 2017 - 09:42
il y a des perspectives et des barbelés dans l’œuvre d'Ilse d'Hollander
la qualité de ces barbelés me touche
il y a une sobriété dans son cri, aussi
il est pastel, de rose maladif
il est trait noir, de balafre auxiliaire
surtout, on n'y voit pas tout_
dans son champ de vision souvent angulaire
la frontière déborde et le détail obstrue
j'aime beaucoup
merci encore Nicolas pour ta générosité
_et pour ce texte : )
Invité_nicolasd_*
Posté 18 juillet 2017 - 07:18
merci boētiane pour ton commentaire, comme tu dis bien, dans sa peinture, on n'y voit pas tout...
et on devine au fil des toiles, des tons, son mal-être, son cri et par l'absence totale de personne dans sa peinture, sa solitude ...
Tlpsien +++
Posté 26 juillet 2017 - 05:25
AUTREMENT......maître-mot tu, or son aura immerge tellement la lecture...
il y a une approche "philosophique" au minimum, voire autre chose de plus profond en cette encre qui s'essaye à la dispersion...
cet Ether élementaire qui se cache sous la volatilité de l'air, l'ambiance en son rapport au domaine subtil du paraître...
la question de l'enlacement du regard tissé de l'oeil et de l'objet admiré...cela renvoie à l'oeuvre, à cet autre côté de l'envers
/ cet endroit impossible si difficile à retranscrire....
alors, entre votre encre et la couleur de l'image gît sans doute une réponse...que seuls, des "yeux contraires" semblent percevoir....
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au delà, sans doute aussi en rapport avec cet Akasha à peine voilé, un dégré atteint d'ubiquité du regard...de ceux qui échappent à l'ordinaire des apparences....
D'aucuns disent voir depuis le dos , l'envers des corps en décor dévoilé...
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une très intéressante lecture en abysse ainsi qu'une évocation en couleurs choisies
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merci à vous
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