Nos chagrins sont de petites morts. Pourtant, nous vivons toujours, nous poursuivons nos pas dans le siècle, mais quelque chose, que rien ne répare, s’ est brisé. Les mots, ces tentatives désespérées de laisser une trace de lumière dans l’immense nuit, permettent d’endiguer le plus gros de la tempête, mais l’enthousiasme de vivre se perd chaque fois davantage, comme une falaise se brise, peu à peu, sous les coups de boutoir de la tempête, devant l’avancée inéluctable de l’océan.
6/7/17