Samedi 12 janvier 2013 / 0465
De plus en plus bouffé par le quotidien, ces jours sont difficiles pour trouver une plage calme et suffisamment longue. Je suis lent. Il me faut du temps à ne rien faire, à baguenauder de livre en livre, en travaux d’approche. Mes rêves, enchaînés aux courses, à la tapisserie du couloir à refaire, aux conventions sociales, à toutes ces petites choses qui nous relient les uns aux autres sans jamais nous souder. Il faudrait que je puisse écrire en soirée ou la nuit. Mais la journée fatiguée m’endort. Somnolences, absences, sommeil.
Et l’aube me trouve préoccupé, tourmenté, convoqué ici ou là, sommé de faire. Tout ce qu’il y a de vif en moi mobilisé à gratter, poncer, lisser, encoller … je hais le bricolage.