Au plus fort de la nuit, je pense à tous ceux qui ont écrit, à leurs phrases dont certaines sont devenues, pour moi, des pierres d’angle, comme ces deux vers de Cadou :
« une dernière lame renversant l’encrier
et la chair qu’on n’a pas fini de supplier » .
Je pense à ces poètes qui n’ont pas voulu mourir tout-à-fait et qui ont, chacun à leur manière, laissé un sillage de lumière, au plus fort de la nuit.
24/7/17