Écrire, c’est attendre quelque chose, – ou quelqu’un : dès la première syllabe tracée, on attend un écho, ainsi que la terre, par temps de sécheresse, ne fait que rêver de la pluie torrentielle qui va lui rendre vie. Nous ne savons rien du destin de ces mots que l’on trace et lance vers l’inconnu, l’invisible, – comme des filets jetés en eau profonde, en eau noire, dans la quête désespérée de je ne sais quels trésors perdus.
29/7/17