Quand je relis des poèmes que j’écrivais il y a un demi-siècle, j’ai la sensation de tendre la main à ce jeune homme qui vibrait devant chaque femme qu’il rencontrait, chaque beauté que le monde, lui proposait, – comme pour tenter de le rejoindre, désespérément, par-dessus l’abîme.
6/8/17