Je ne suis d’aucun cénacle, d’aucune meute : je ne quête que l’admiration des arbres, à mon passage, -- celle du silence, dans la nuit. Je mesure, à l’aide de l’astrolabe des mots, où se situe ma solitude. Mon jardin est mon bréviaire, la forêt mon évangile. Je conte mes chagrins à la rivière. L’aube me parle du jour qui vient, sans révéler l’imprévisible : que deviendrait la vie ? Quand j’essaie de lire les nuages, l’adorable ligne de l’horizon, l’amour aimante mes chemins.
15/8/17