Je collectionne les séries pour ma part.
C'est un peu désordonné. La base de données « Anthologies sérielles »'n'est pas vraiment à jour.
http://www.lechasseu...ie_de_la_serie/
Mais j'ai un gros sac pmein de coupures de presse, d'articles issus de revues scientifiques et de relevés du mot « série » dans des livres divers.
Les articles de dictionnaires tiennent une place importante dans cette collection.
J'ai une bibliothèque numérique composée de toutes sortes d'ouvrages issus des grosses bibliothèques numériques dont nous disposons aujourd'hui (Gallica, Google Books...)
Une bibliothèque physique avec des ouvrages très variés dont la pièce maîtresse est un manuel de diction théâtrale où, contre toute probabilité, n'apparaît pas une fois le mot « série » !
Ma discothèque sérielle est assez fournie, bien sûr. Il y a Schoenberg, Berg, Webern, Dallapicola, Stockhausen, Boulez, Maderna, Barraqué, Nono, Stravinsky, Schnittke qui cachait des séries dans ses compositions. Un disque étonnant d'Antoine Golea intitulé « Introduction à la musique sérielle ».
Mais aussi des enregistrements de Hauer, Leibowitz, Babbitt... moins connus mais non moins importants à mes yeux.
Je crois que René Leibowitz a été injustement décrié. Dogmatique, il l'était certainement. Mais sa musique est beaucoup plus féconde qu'on ne l'a dit par la suite.
Si j'étais riche, j'aurais une belle collection de peintures et de sculptures liées au sérialisme. Las ! Je me contente d'identifier les artistes très divers qui se sont, d'une façon ou d'une autre, frottés à la série : Monet, Gerhard Richter, Jesus Rafael Soto, Mel Bochner, Soulages...
Deux ou trois bandes dessinées, pas plus. En BD comme à la télévision, je ne vais pas collectionner toutes les séries ! Mais j'ai deux volumes qui s'intitulent pareillement « La loi des séries ».
Pour la télévision, j'ai prélevé quelques pages de programmes télévisés. Je me suis concentré par ailleurs sur Derrick et, plus tardivement, les telenovelas.
Je ne m'intéresse pas beaucoup aux séries à grand succès du type « Game of throne ». Je les observe de l'extérieur. En revanche, les séries de super-héros des éditions Lug, dans les années 70-80, sont très intéressantes à étudier. Surtout le courrier des lecteurs.
Et puis j'ai une collection d'éponges, bien sûr, plusieurs fois refoulée du Marché de la poésie. Mais ces éponges ne renvoient pas tellement au signifiant «série », non. Ce sont des poèmes ou, plus exactement, les formants d'un poème.