6 réponses à ce sujet

[Alfred]

Je viens de finir la première saison de cette série documentaire Netflix sur une équipe de football américain et j'ai pris une claque. J'avais même des frissons lors de certains épisodes. C'est bouillant de testostérone, exaltant.

[J.G. Mads]

tu m'en dis assez pour m'intéresser, merci

[Victorugueux]

ça fait bander ? Le foot américain

[Alfred]

tu m'en dis assez pour m'intéresser, merci

 

Je recommande vraiment, meilleur truc que j'ai vu sur le sport, avec les yeux dans les bleus, mais dans ce dernier il y a tout un côté affectif (mon début d'adolescence, la France qui gagne une coupe du monde...). J'ai commencé la deuxième saison c'est aussi bon. Je vais écrire un petit texte sur cette série la semaine prochaine.

 

ça fait bander ? Le foot américain

 

Je suis un gros fan de foot (le vrai) mais le football américain a une dimension cinématographique certaine et il est une composante importante de la mythologie américaine, de l'esprit américain (à travers la rédemption, la compétition, l'héroïsme... j'en parlerai dans mon texte).

[J.G. Mads]

pour ma part rien à foutre, du foot, qu'il soit américain ou aztèque

 

c'est la valeur sociologique du doc qui peut m'intéresser

[Alfred]

ba le côté "redneck" et amérique protestante est très présent.

[Alfred]

Bon, je remets à plus tard un texte sur last chance u (j'ai fini les 2 saisons, tuerie, à mon avis y aura pas de 3eme).

 

J'ai commencé the walking dead (je rentabilise mon abonnement Netflix). Pamal jusqu'à l'épisode 4 (saison 1, je viens de terminer l'épisode) qui brise le côté réaliste du truc (apocalypse où les règles sociales sont brisées, je m'attendais à du Barjavel: après la destruction le retour à une société patriarcale, mais c'est idéologiquement difficile à faire aujourd'hui) au profit d'un sentimentalisme artificiel où l'intégrité de la narration et de l'univers créée est remis en question, du coup on revient un peu dans le schéma des séries américaines mainstream (après tout c'est AMC qui produit) avec de l'émotion pas chère et un discours politiquement correct (redite : faire du Barjavel aujourd'hui et l'éloge d'une société patriarcale et technophobe c'est très compliqué). Je ne nie pas, pas du tout, que l'homme reste un homme même dans la catastrophe, qu'il possède une vertu, une bonté intérieure, qui lui fera préférer une action de bien à une action du mal mais là ça tient pas à l'épisode 4, les ficelles sont bien trop grosses, surtout quand au départ on prend le parti pris du réalisme. C'est dommage, mais bon je vais continuer à mater parce qu'il y a des cliffhanger biens foutus et des personnages intéressants, et peut-être que la série va tourner vers un machiavélisme efficace à travers les "leaders" ou "mâles alpha" des survivants (mais bon c'est mal parti). Sinon, c'est évident que ça part comme une histoire sociétale davantage que comme un film d'horreur, c'est à dire que les zombies sont seulement un prétexte pour parler de comment les hommes s'organisent dans un état de civilisation "première" (relation avec la nature, entre hommes et femmes, division du travail, conflits de pouvoir,  moyens de survivre...), au contraire du film de zombie en tant que tel, dont le but est clairement de faire simplement flipper. Bon, je continue à regarder en me disant que j'entre dans un rêve (dans cet épisode 4 il y a d'ailleurs un personnage qui rêve ce qui va plus ou moins se passer à la fin de l'épisode) et je laisse du coup le réalisme de côté, ce qui est fortement dommage. Pour moi la plus grande série de tous les temps c'est les Sopranos, où tout est extrêmement bien ficelé et réaliste: les personnages, l'intrigue, les scènes d'action. Pas une seconde le spectateur remet en doute le fil de la narration.

Sinon le fait que ça s'appelle "Walking dead", donc grossièrement traduit comme "Des morts en marche", ça rappelle curieusement Macron, non ? La question du zombie et ce qu'il représente dans la pensée d'un créateur, c'est encore autre chose: un consommateur, un migrant ?