Aller au contenu

Photo

Septembre... Version du 3 septembre 2017


  • Veuillez vous connecter pour répondre
8 réponses à ce sujet

#1 Victorugueux

Victorugueux

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 19 812 messages

Posté 03 septembre 2017 - 11:43

Septembre...

 

Voici revenues les mélancolies
Froides et tristes du terme de l'été,
Où la clarté descend, inflexible,
A la rencontre de la nuit,

 

Mon cœur désabusé,
Il s'épanche d'un pleur vacant, sans bruit,
Le vent d'août m'éloigne des chaleurs
Des crépuscules tourmentés,

 

Sombre fraîcheur
De ces jours d'automne,
Qui viennent maintenant
Après cet été qui est dépassé

 

La lumière descendante 
Qui accroît mon cafard,
D'une tristesse, sans fin,
Cet exil amer,

 

Gracieuses fleurs s'anémiant,
Des souvenirs,
Accompagnant la moiteur des canicules,

Ardente et sans fards,

 

Dans la fusion aimable
Aux soleils torrides
De nos corps dénudés
Qui transpirent abondamment

 

Et aux sourires charmants,
Des femmes fleurs
Dans tous les soleils d'été
Où nous nous aimions

Les froids qui viennent
Les grands arbres
Qui se décharnent
De leurs feuilles,

 

Feuilles qui tombent sur le sol
Grands squelettes d'hivers,
Où nos cœurs se couvrent
D'un manteau de laine

 

Et de songes pervers,
Nuits de solitudes,
Voiles sans clarté,
Sombres automnes

 

O jour bénis!
O farouche soleils!
Où êtes-vous
Maintenant

 

Septembre est là
Les ténèbres confuses
De ces mois d'hivers,
Qui viennent

 

Avec la froideur des frimas,
Et elles coulent mes pensées
Dans ce moule où l'espoir
C'est ce triste et blême déjà,

 

Ah! Quand reverrons-nous
Tous les frissons charnels
Des lueurs de l'aube
Et les bleus réveils ?

 

D'un matin heureux
Dans une vie
Une seule vie
Avec toi

Bruno Quinchez (Morsang sur orge le 8 et 30 septembre 1996 rajout Paris le 3 septembre 2017)



#2 M. de Saint-Michel

M. de Saint-Michel

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 13 232 messages
  • Une phrase ::Je suis quelqu'un pour qui poésie et respiration ne font qu'un.

Posté 03 septembre 2017 - 11:50

L'automne a sa douceur et sa beauté...

#3 Victorugueux

Victorugueux

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 19 812 messages

Posté 03 septembre 2017 - 12:13

Et aussi sa tristesse effrayante

que de suicides en novembre



#4 silver

silver

    Tlpsien ++

  • Membre
  • PipPipPip
  • 162 messages

Posté 03 septembre 2017 - 01:21

Très beau poème

 

et qui me semble illustrer parfaitement le sujet précédent

 

Il est vrai que les mots ont un pouvoir...mais au-delà des mots, de leur mélancolie, il y a le lien d'empathie qu'ils ont créé et le mystère de tout ce qu'ils ont déposé et tracé pour l'auteur et peut-être aussi pour le lecteur

 

 

Il est vrai aussi qu'il y a beaucoup de suicide en novembre...mais il y en a plus encore à Noël

 

Ce qui peut paraître joyeux et réconfortant aux uns peut être insupportable à d'autres...

 

"Je ne sais pas du tout ce que vous lisez"

 

Bien à vous,



#5 Victorugueux

Victorugueux

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 19 812 messages

Posté 04 septembre 2017 - 07:11

Up-là !



#6 Victorugueux

Victorugueux

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 19 812 messages

Posté 04 septembre 2017 - 09:52

Up là ! Mon poème, il vaut bien vos figues



#7 Victorugueux

Victorugueux

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 19 812 messages

Posté 04 septembre 2017 - 12:28

Up là ! disait-il



#8 silver

silver

    Tlpsien ++

  • Membre
  • PipPipPip
  • 162 messages

Posté 04 septembre 2017 - 03:54

Mais encore?

#9 Victorugueux

Victorugueux

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 19 812 messages

Posté 04 septembre 2017 - 04:53

Silences ? Silence !

 

En silence il s'assit sur le banc et il écoutait
Il écoutait le vent qui soufflait dans les branches
Les enfants qui jouaient dans le parc, et lui il dégustait
Il aimait ce bruit des villes et ses vies rudes et franches

 

il attendait demain qui viendra  comme un autre

Oui il attendait, mais il ne savait plus qui viendrait
Entre un Messie, un grand amour, ou un bon apôtre
car il ne savait déjà plus entre son rêve et son souhait

 

Il formulait en lui-même des secrets que personne ne voyait
Les amis qui l'aimaient, ils lui demandaient toujours, ce en quoi il croyait
Il cryptait sa vie par un manque à dire et pas un vrai silence

 

La nuit; d'incroyables rêves l'emportaient, dans un ailleurs
Ces rêves parlaient toujours d'amour et de mondes meilleurs
Mais sa clé personnelle,elle restait cachée, dans une vraie absence

 

Paris  19 août 2014