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(Agenda) 22 septembre, Paris, Muriel Pic et François Tizon


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Posté 18 septembre 2017 - 10:01


RENCONTRE/LECTURE AVEC
MURIEL PIC
FRANCOIS TIZON
ET LES EDITIONS TRENTE-TROIS MORCEAUX

vendredi 22 septembre à 19h30
à l'occasion de la parution de :


Muriel Pic "En regardant le sang des bêtes", paru en avril 2017
François Tizon, traduction de  "Street Life" de Joseph Mitchell, paru en novembre 2016

 

Librairie Texture, 94 Avenue Jean Jaurès
75019, Paris


À l’origine du livre de Muriel Pic, il y a le visionnage du film de Georges Franju, Le Sang des bêtes (1949), découvert au cours de recherches menées sur les abattoirs. Le texte s’attache dès lors à recomposer, en cent fragments, le cheminement d’un regard confronté aux images des anciens abattoirs parisiens de Vanves et de la Villette. S’y côtoient archives visuelles et textuelles inédites relatives au tournage, fragments de récits autobiographiques, réflexions sur ...notre rapport à l’abattage de masse, ainsi qu’une galerie de portraits d’écrivains en proie à leur condition vacillante d’animaux pensants.
Muriel Pic est écrivain, critique littéraire et traductrice de l’allemand. Docteur de l’EHESS, elle enseigne la littérature française à l’université de Berne. Elle a publié notamment : W. G. Sebald – L’Image papillon (Les presses du réel, 2009) ; Les désordres de la bibliothèque (Filigranes, 2010) ; Non-savoir et littérature (Éditions Cécile Defaut, 2012) ; Walter Benjamin, Lettres sur la littérature (édition critique et traduction, Zoé, 2016) ; Élégies documentaires (Éditions Macula, 2016). La spécificité de ses recherches est de se fonder sur l’archive et de travailler sur la littérature de montage.

Joseph Mitchell est décédé en 1996 à l’âge de 88 ans. Écrivain au New Yorker durant presque cinquante ans, il composa pour ce dernier la presque totalité de ses chroniques, rassemblées dans les recueils suivant : My Ears are Bent, McSorley’s Wonderful Saloon (Le Merveilleux Saloon de McSorley, éditions Diaphanes, 2016), Old Mr Flood, The Bottom of the Harbor et Joe Gould’s Secret (Le Secret de Joe Gould, Autrement, 2012. À paraître en Folio Gallimard). Auteur et chroniqueur New Yorkais majeur du 20e siècle, encore méconnu en France, quoique largement loué par ses pairs (Rushdie, Amis, Auster...), les trente dernières années de sa vie sont dominées par une longue et désormais légendaire aphasie littéraire.
Le livre qui paraît en octobre 2016 aux éditions Trente-trois morceaux rassemble quatre textes écrits par Mitchell au cours de cette dernière période, les seuls connus à ce jour : "Street Life", "Dans le bras d’eau", "Par les passés", "Note de l’auteur". Ils constituent chacun à leur façon un chapitre interrompu de ce grand roman autobiographique dont Mitchell avait plusieurs fois, dans sa correspondance ou son Å“uvre antérieure, établi le projet. Là s’invente une langue différente des chroniques, comme une prose poétique suspendue au-dessus du silence, faite d’énumérations, de gonflements, d’errance dans la ville et la mémoire de l’écrivain. Mitchell est un auteur déterminant par la radicalité et la fluidité conjuguées de son style et de son projet d’écriture qui, sous les dehors de simples chroniques, dialoguait souterrainement avec Ulysse et Finnegans Wakes de Joyce.
Les récits de Joseph Mitchell sont suivis dans cette édition de « Mémoires interrompues », postface inédite du traducteur François Tizon, qui est à l'origine de cette édition.




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