Lundi 11 février 2013 / 0495
Si tu mourais un jour, qui appellerait les fleurs par leur nom ? À quelles mains la violette confierait sa vie ? Et tous les secrets que se disent les ancolies, qui les rapporterait sans jamais les trahir ?
Si tu mourais un jour, je serais comme la prairie en fin d'été, desséché, terne et presque sans vie, sans corde à faire tinter. J'aurais froid. Je serais nu. J'entrerais en hiver sans plus de retenue.
Je crains la pluie des heures dès que je pense à toi.