Le poète
est un invisible migrant,
sans armes, ni bagages :
les barbelés qu’il enjambe
sont immatériels,
mais le blessent, tout autant,
– il doit traverser
d’invisibles frontières,
avec, aux mains,
la limaille de ses poèmes,
et, dans le cœur,
son étrange façon d’aimer.
21/9/17