Chaque jour est une fleur qui s’ouvre, s’épanouit, se fane, chaque feuille de l’arbre naît, grandit, se consume. Ainsi vont ta vie, tes amours, – et tes écrits eux-mêmes ne sont que des instantanés fragiles, arrachés, pour quelque temps, au milieu d’un champ de métamorphoses, à la falaise scintillante de la page blanche, à l’éternel désert du silence.
25/9/17