Avancer dans un monde d’où toute certitude est bannie : c’est cela, le plaisir de la lecture du Rimbaud d’ « Une Saison en enfer » et des « Illuminations ». Car ce monde indéchiffrable ressemble au monde sensible qui nous entoure, comme au monde invisible de nos cœurs, et des cœurs de ceux qui nous entourent : se comprend-on soi-même et ceux qui nous entourent nous comprennent-ils ? Il faut avancer les yeux bandés jusqu’à cette dernière lumière , où le mot « fin » s’inscrira et où, peut-être, l’explication des fins dernières nous sera accessible.
2/10/17