Une lumière tamisée
traverse le rideau.
Lueur du matin
après la nuit
ensommeillée.
Réveil à la fin du rêve
calme et serein.
Je m’attarde.
La lampe de chevet
éclaire le papier.
La poésie s’installe,
se griffonne,
caracole
comme une danse
de verres à pied.
Le son clair
lumineux
du cristal.
Un temps pour rêver,
un autre pour flâner
de la chambre à la table
du salon,
d’une émotion à la diction,
l’addiction des mots.