Sept heures,
les minutes défilent,
la nuit noire devient pénombre.
Le ciel se pare de couleurs,
la terre est encore sombre.
Un vent bruyant
fait tournoyer
les feuilles du noyer.
Quelques noix
tombent avec fracas
sur l’allée pavée.
Un courant d’air
entre par la cheminée,
fait murmurer les pierres.
Je frissonne.
Je soupire
mon envie de sortir.
Quelques fagots
réveillent le feu,
je souffle sur la braise.
Un jour de grand vent
où les branches se balancent
où les chevelures s’envolent.
Un jour sans un chat dehors,
juste un ronron
au coin du feu.