L’amour est un feu de broussailles, il renaît n’importe où, n’importe comment, dans les sentiers, sur les crêtes : le vent souffle et il prend alors des proportions inattendues, c’est l’élan vital qui l’alimente, on veut toujours aimer « encore une fois », mais la vie referme ses portes, mais le matin n’apporte pas la lumière espérée, il reste, alors, la curiosité de vivre, de découvrir ces pépites d’or dans la rivière aurifère de la vie, les infimes témoignages de tendresse, la rose de novembre qui frissonne, comme nous, dans le vent froid, un rayon de soleil, quelques nuages qui disent la douceur, il reste trois fois rien, quand la boîte aux lettres demeure vide, quand la voix de la femme aimée est un continent interdit et qu’il faut reconstruire l’envie de vivre, chaque matin, sur quelques souvenirs.
8/11/17