Samedi 8 juin 2013 / 0612
Je ne bougerai pas. Ce n'est pas que je sois sûr de mes positions, mais êtes vous plus sûrs des vôtres. Ne prenez pas cet air satisfait pour masquer votre hésitation. Vous avez tout pris. Il ne reste rien à piller. Votre tas est si gros qu'il ne peut que vaciller. La seule chose qui vous reste pour tromper votre ennui, c'est la peur. Dieu, que vous avez peur !
Que mes os soient dispersés par le vent et mes chairs par les oiseaux, c'est dans la nature des choses, je fais partie d'elles. Mais vous, cloués à vos croix d'or, même les vautours ne voudront pas de vous.
Je ne bougerai pas. Ma rage vaut bien toutes les armes et mes faiblesses sont des armures aussi douces que solides. Et si vous souhaitez venir vous réfugier chez moi, n'hésitez pas. J'ai encore un bon stock de mots d'amour pour vous.