Dimanche 16 juin 2013 / 0620
Tu me manques soudain mon maître que je n’ai pas eu. Tout réfléchit ton absence. Alors je pioche ici ou là des références, petits trésors hétéroclites qui masquent le vide que tu n’as jamais rempli. Certes je t’aurais renié pour mieux t’aimer, rejeté pour mieux te comprendre et défendu ta mémoire mieux que tes héritiers.
J’ai ce cortège qui m’accompagne, et toi qui n’a pas de nom, parmi eux. Breton avait Apollinaire qui veillait sur l’éclosion des nouveaux talents, alors je t’ai choisi mon cher Épisode aux doux relents de surréalisme, et je me plais à penser que c’est sur les conseils du maître des maîtres, ce vieil Hugo.
Je sens frémir ton ombre mon bon ami. Non ce n’est pas par dépit que j’accepte que tu m’habites, j’ai beaucoup de tendresse pour toi. Même si je suis souvent très loin de ce que tu aurais pu m’enseigner, tu es ce fil d’Ariane qui guide mes écrits.