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Il était d'or


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#1 modepoete

modepoete

    Tlpsien +++

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  • 1 049 messages

Posté 21 novembre 2017 - 04:45

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Il était des ors, il était des masses de fer

Dans les cités perdues en  turbulences

S’entassaient sur les  tours  la substancegr

De tous les ors cachés dans leur magistère

 

Marqués par la différence s’agglutinaient

Dans ces cages de grand mépris formulés

Les masses  de fer  dans  l’oubli, rejet des sociétés

S’agrippant aux pentes d’escaliers ulcérés

 

Un  pas sur le coté, un nouveau de l’autre coté

Image des irréalités  sur des yeux bâillonnés

Aux caves de leur noir  arc en ciel des velléités

Envers  les Couronnés d’or, oh mythes de la variété!

 

Ils rap mais ils dérapent sur les convoitises

Devenir des ors de la facile   vivisection

S’accaparer les viscères  du luxueux   pourri

Trempé  au formol de ces riches  immondices

 

Dans la nuit des terreurs ils foulent la place d’élection

De cet or qui dort sur le lit des rêves d’encor

Assez ! Ne pleurez pas nous sommes : les  silences d’or

Les robins au cœur d’or, pas de vol,  seule une restitution

 

La hyène des caches attend crocs armés,  l’heure complice

Pour dévorer  la proie  d’un butin de  la grande  misère

Laisse à la coursive le petit  qu’il ne puisse trop amer

Pouvoir rogner, dent de lait, la carcasse  en prémisse

 

Ils s’entretenaient pluies  des  ors! Qui prendra les ors ?

Montent les tours, et le tour se joue  au faste décor

La misère s’enrichit  au complot  des frustrations d’alors

Quand  se gausse le profit chez les  gosses ignorant l’effort

 

Ils étaient masse de fer, devenus des ors

Caves taguées  en  nuit  palaces  des  incantations

La meuf, vomi, braquage, zinguer, ces mots à sensations

Pour entreprendre le casse  de la célébrité sans remord

 

Décaler le business  vers  les coupoles de diamant

Se déchirer le temps  au paradis du vestimentaire

Beau du plus beau qui ne connaîtra plus la misère

Les yeux  voilés  sur le temps d’hier  sans paratonnerre

 

Masse de fer  tu ne me pourlèches plus la came

Tu t’endors dans la soie de tes gestes d’ingratitudes

Te rends-tu compte de ton jeu  à nos  sollicitudes

On  t’a fait or,  et tu nous claques du regard de cet  autre

 

Aurais-tu conquis la science de  ces esclavagistes

Du modernisme  mondialiste qui sucent  notre  moelle

Jusqu’au fond de nos  épargnes pour consommer notre miel

Et nous  laisser  fardeau d’une société,  dénonciatrice

 

Fer  de ces  temps nouveaux, ton repaire social

Ériger sur une fausse bonne foi, aux monts du piratage

Que tu exploites au resto du cœur, pour ta belle image

Nous t’en prions ! Arrête ton hypocrisie  sentimentale

 

Fer  pourras-tu nous  crier toujours et encore, té le  Frère!

Te retourneras-tu, seulement pour nous  voir, tu  as trop peur

Que nous  te piquions ton nouveau business, pompe à fric meilleur

Tu nous abandonnes, sur le rond d’une  lutte de nos jours austère

 

Ils étaient des ors,  devenus masse de fer, pauvreté retrouvée

Lézardes, vieillissements  le ciel crache sur les hautes tours

Appauvrit l’usage et se meurt lentement le faste des beaux  jours

L’or se pleure de perdre son trésor, plus une seule  once comptée

 

Triste visage, enlaidie par la souffrance de perdre son statut

Désir de se fondre à la masse fer  de cette impossible fusion

De ton intolérance  à ce  sceau cireux d’inqualifiable  dévotion

Elle t’a marqué démon des viles sensations sur les cœurs purs

 

Périras-tu dans la nasse de ce monde que ta as vilipendé

Vivre le corps nu mais la pensées enrichie le  sauras-tu

Tu geins, tu te plaints, nous voilà rassuré, connaissance fais-tu !

Regarde la vermine  que tu fuyais, sois sûr, des nôtres  jamais

 

Rapace,  tu en feras encore un honneur, ton persiflage reprendrait-il

On te laissera crever gentiment pour que tu comprennes notre vie

Dis à tes amis, si encor tu en as, car tu le sais  l’or se fond  si tu t’avilis

Qu’ils doivent mieux nous tolérer  et nous apprendre à fusionner.

D’or tu étais de fer tu seras sans recevoir gratitude que tu nous volais

ƒC