Lundi 24 juin 2013 / 0628
Et le jour qui s'envole
Dans l'œil calciné du soleil
Le relief avale les dernières lueurs
Je déborde
Un trop plein d'images
Déjà la nuit cambre ses reins
Mes mains s'égarent à la recherche de tes seins
Végétales moiteurs
Complaisances de l'ombre
Audaces à leur zénith
La nuit aussi est un soleil
Et l'aube qui m'étreint
Le jour se pose
J'ai toujours faim de toi