jeudi 22 août 2013 / 0687
Comment parler des petites fleurs après ces jours de colère contre moi-même, car elles sont bien là, toujours à brûler de couleurs pour qu’éclate la graine. Je n’y vois souvent que la beauté, l’esthétique, l’émouvant tableau, alors que sournoisement se joue, racine contre racine, feuille contre feuille, une survie sans merci pour un minuscule territoire de terre ou de rocaille.
Et je trouve le crime sublime lorsque l’oiseau mange l’insecte, le renard mange l’oiseau et le loup mange … ah là s’arrête mon admiration parce que moi aussi je le mange ce doux agneau.