En vrai, c'est moi qu'ai dit à Antoine d'arrêter ses conneries. On était au Café de Flore, il payait tous les coups ce con, il me dit "Je publie ou je publie pas ?", je luis dis : "Sincère, Antoine, tu me connais, je suis un bon gars" je luis dis, "Arrête Antoine , Céline je l'ai lu hein, tu me connais, sincère Céline c'est pas terrible, hé Antoine, j'ai lu les 200 premières pages de Voyage au Bout de la Nuit, c'était bon Antoine, c'était bon, mais après, sincère, je me suis fait chier*, fait pas le con Antoine." Il m'a regardé droit dans les yeux et il m'a dit: "Alfred, t'es un bon gars, sur la vie de ma mère t'es un bon gars, écoute je vais pas publier, je vais pas publier, tu sais pourquoi Alfred ? Parce que t'es un bon gars. Je suis désolé que j'ai pas pu close le deal sur ta pléaide mais t'inquiète, je te jure Alfred, ça va se faire". Après Beigbeider est venu s'inviter à la table, il essayait de vendre son nouveau bouquin à Antoine. Beigbeder je le regarde droit dans les yeux. Il se pissait dessus, il savait pas quoi faire. Il a quitté la table le Beibgbeder. Antoine revient avec deux picons bières il me dit: "C'est pour moi Alfred". Je lui met la main sur l'épaule je lui dis: "Antoine t'es mon frère écoute, mate les meufs là". Antoine matait deux mannequins russes de ouf. Mais il se posait des questions le Antoine, je le connais. Je lui dis: "Ecoute je vais écrire ton communiqué de presse demain**" Il me dit "Putain tu me sauve la vie Alfred". Du coup je suis rentré chez moi et j'ai écris le communiqué de presse, torché au Picon bière***.
*Véridique
**Véridique
***Véridique.
