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Vers la sérénité


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#1 modepoete

modepoete

    Tlpsien +++

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  • 1 049 messages

Posté 23 février 2018 - 01:16

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Ecorchée par cette vie maniaque

Ma pensée se renfrognait fâchée

De ces turpitudes tant malaisées

Que me souffraient  tant d’arnaques

 

Combien de temps les viles images

Démoliraient mes bonnes intentions

Elles se perdraient dans les intrusions

De mon esprit, passion de raison sage

 

J’avançais maudit sur la voie

De la grande perfidie nauséabonde

Je me déchargeais de l’immonde

Sur tous les corps, repus de mon renvoi

 

Comme une charogne je dépeçais

Tous les cadavres puant  ma  rage

Mes gestes devenaient sauvages

J’étais sourd  à toutes les générosités

 

Ma folie brutale me tendait la main

Vulgaire compagne des tristes jours

Où les orages furieux brusquent  le cours

De votre vie se charriant au  refuge serein

 

Au soir re      venu du grand noir du noir

Se déposa  une aide sur ma vile pensée

D’un espoir sérieux de reconversion  gaie

Qui s’introduisait dans ma  douceur du soir

 

Il m’entraîna paisible  vers la grande forêt

Où se joue rénovées  les belles sérénités

Avec les corps à la  moralité   éventrée

Qui vous remise  un havre de paix inespéré

 

Je me suis laissé aller  placide sur le vent

Vers ces mondes archaïques toujours gantés

Où s’agite le  bruissement  juste de la vérité

Qui vous redonne dans la sérénité la   flamme

 

Mon esprit a aussitôt  déposé sa frayeur abrasive  hargne

Sur la science des centenaires de l’expérience

Du haut de leur mature, ils surveillaient l’émergence

De mon retour au pays  du passé des bontés

 

Ils m’ont montré le chemin d’un nouvel empire

Pourrai-je m’y conduire, s’en devoir  en revenir

Taché de viles rêveries, je ne voulais que servir

Dans la droiture,  sans jamais m’en enorgueillir

 

Les centenaires me parrainent de  volonté

Je m’accroche à toutes  sortes de leurs vérités

Il est de mon devoir de ne jamais reculer

Et d’infiniment  ne pas accepter les absurdités

 

Le vent levant m’enseigne,  il va chantant

Sur les traverses de ma raison   enfantant

Les vérités  en son calme  toujours enivrant

Force le ton,  en se couchant sur mon sentiment

 

Je prends patience, d’écouter le vent rampant

J’avance minutieusement   en me démenant

Vertige d’être ce nouveau petit mendiant

De la sérénité, cette paix des repentants

ƒC