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Une heure, un instant


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5 réponses à ce sujet

#1 michelconrad

michelconrad

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Posté 02 mars 2018 - 09:50

Il y aurait un « printemps des poètes » ? Le reste de l’année, la poésie ne serait pas consubstantielle à leur souffle, l’amour serait « aux abonnés absents »  ? Les lecteurs de poésie, tous ceux pour qui la poésie est une fenêtre vers le ciel, se dispenseraient-ils, un heure, un instant, d’en lire, d’en rêver ?


 


 

2/3/18


 



#2 M. de Saint-Michel

M. de Saint-Michel

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  • Une phrase ::Je suis quelqu'un pour qui poésie et respiration ne font qu'un.

Posté 02 mars 2018 - 02:40

La poésie est de toutes les saisons - de tous les temps.

#3 serioscal

serioscal

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  • Une phrase ::All series are not red. But some are. They burn-speak.

Posté 03 mars 2018 - 09:21

Le problème, c'est qu'il n'y a plus de saison !

#4 Alfred

Alfred

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Posté 03 mars 2018 - 11:31

 

Il y aurait un « printemps des poètes » ? Le reste de l’année, la poésie ne serait pas consubstantielle à leur souffle, l’amour serait « aux abonnés absents »  ? Les lecteurs de poésie, tous ceux pour qui la poésie est une fenêtre vers le ciel, se dispenseraient-ils, un heure, un instant, d’en lire, d’en rêver ?


 

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C'est une pensée assez belle mais extrêmement naïve. C'est dommage que vous ne poussez pas assez loin votre réflexion, dans une logique plus globale.

 

Objectivement Le "Printemps des poètes", ça se résume à chercher à vendre des bouquins, c'est un marché où les éditeurs cherchent à se trouver une place dans une niche super réduite, parce que la "poésie", ça n'intéresse pas grand monde.

 

Qui achète de la poésie aujourd'hui ? A part les étudiants à qui on oblige de se fournir un Hugo, ou un La Fontaine, pour leur cursus scolaire ?

 

En terme d'édition, de logique économique de l'édition, si on enlève les étudiants, et je les regroupe du collège aux premières années de licence, donc qui achètent forcément leurs classiques chez des "grosses maisons" (genre Flammarion), y a vraiment personne, un public hyper restreint.

 

Cela veut dire que la poésie, dite "contemporaine" n'a aucun intérêt économique: tout simplement parce que ce n'est pas rentable.

 

Je prends l'exemple des revues poétiques. L'intention est noble et belle, mais j'ai rarement vu une revue dépasser le seuil du troisième numéro. Et je n'ai jamais vu une revue poétique rentable économiquement, c'est à dire faire du profit, et être capable, sur les fonds récupérés, de sortir un nouveau numéro (en conditions techniques hein ! C'est-à-dire payer l'impression). Et là, je ne parle même pas de rémunération des auteurs ! Ça, c'est complètement mort !



#5 M. de Saint-Michel

M. de Saint-Michel

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  • Une phrase ::Je suis quelqu'un pour qui poésie et respiration ne font qu'un.

Posté 04 mars 2018 - 01:03

C'est une pensée assez belle mais extrêmement naïve. C'est dommage que vous ne poussez pas assez loin votre réflexion, dans une logique plus globale.
 
Objectivement Le "Printemps des poètes", ça se résume à chercher à vendre des bouquins, c'est un marché où les éditeurs cherchent à se trouver une place dans une niche super réduite, parce que la "poésie", ça n'intéresse pas grand monde.
 
Qui achète de la poésie aujourd'hui ? A part les étudiants à qui on oblige de se fournir un Hugo, ou un La Fontaine, pour leur cursus scolaire ?
 
En terme d'édition, de logique économique de l'édition, si on enlève les étudiants, et je les regroupe du collège aux premières années de licence, donc qui achètent forcément leurs classiques chez des "grosses maisons" (genre Flammarion), y a vraiment personne, un public hyper restreint.
 
Cela veut dire que la poésie, dite "contemporaine" n'a aucun intérêt économique: tout simplement parce que ce n'est pas rentable.
 
Je prends l'exemple des revues poétiques. L'intention est noble et belle, mais j'ai rarement vu une revue dépasser le seuil du troisième numéro. Et je n'ai jamais vu une revue poétique rentable économiquement, c'est à dire faire du profit, et être capable, sur les fonds récupérés, de sortir un nouveau numéro (en conditions techniques hein ! C'est-à-dire payer l'impression). Et là, je ne parle même pas de rémunération des auteurs ! Ça, c'est complètement mort !

C'est bien connu: la Poésie ne nourrit pas (matériellement parlant) son homme.

#6 serioscal

serioscal

    Serialismo Rigoroso

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  • Une phrase ::All series are not red. But some are. They burn-speak.

Posté 05 mars 2018 - 12:14

La poésie, c'est le contrôle du devenir de l'espèce. Nous nous assurons que l'ego rende à l'éponge ce que l'éponge rend de l'ego.