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Aux bistrots de l'imaginaire


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2 réponses à ce sujet

#1 Invité_Pierre Yves Le Squeren_*

Invité_Pierre Yves Le Squeren_*
  • Invité

Posté 10 mars 2018 - 09:23

De temps à autre

Laisser plume répondre

Sans la répandre

Le moins du monde

Temps consacré à elle

Tel périmètre délimité

Parfois

Au vu et au su

De tenanciers du bar de l'imaginaire

Comme cloués au pilori

Par ce qui est

Timidement tenté

Pendant que leur caverne dort

Allégoriquement

La bienheureuse

Peu importe .

Les mots sont des tueurs de ces haines là

Farouchement entretenues

Mais qu'un poème déclasse .

En sobre antidote .

Faisant rire

Subrepticement

Dans l'attente de ses équivalences

Toujours à venir

Gueule ouverte

Étant toujours plus ample

Que stylo déployé

Que voulez vous

Ma bonne dame

Ou mon bon monsieur .

Ceci me vaudra "un vent"

A savoir une main tendue dans le vide

En attente du jour

Où elle sera secouée .

Par de hauts penseurs

Si imbus de leur finesse

Que même les tombeaux en tremblent .

La vie fait parfois sortir

Bien des rires inconscients enfouis .

Enfants du néant

Nous sommes et serons tous

A un moment

Ou à un autre .

#2 Invité_Marcel Faure_*

Invité_Marcel Faure_*
  • Invité

Posté 10 mars 2018 - 09:49

Oui, les mots peuvent être des tueurs de haine, mais malheureusement l'inverse aussi .



#3 patricia moles

patricia moles

    Patricia mo!es-Herreman

  • Membre sympathisant
  • PipPipPipPip
  • 2 636 messages

Posté 13 mars 2018 - 01:15

C'st vraiment beau, mais je ne vois là fin d'une manière aussi pessimiste que vous...