De temps à autre
Laisser plume répondre
Sans la répandre
Le moins du monde
Temps consacré à elle
Tel périmètre délimité
Parfois
Au vu et au su
De tenanciers du bar de l'imaginaire
Comme cloués au pilori
Par ce qui est
Timidement tenté
Pendant que leur caverne dort
Allégoriquement
La bienheureuse
Peu importe .
Les mots sont des tueurs de ces haines là
Farouchement entretenues
Mais qu'un poème déclasse .
En sobre antidote .
Faisant rire
Subrepticement
Dans l'attente de ses équivalences
Toujours à venir
Gueule ouverte
Étant toujours plus ample
Que stylo déployé
Que voulez vous
Ma bonne dame
Ou mon bon monsieur .
Ceci me vaudra "un vent"
A savoir une main tendue dans le vide
En attente du jour
Où elle sera secouée .
Par de hauts penseurs
Si imbus de leur finesse
Que même les tombeaux en tremblent .
La vie fait parfois sortir
Bien des rires inconscients enfouis .
Enfants du néant
Nous sommes et serons tous
A un moment
Ou à un autre .
Aux bistrots de l'imaginaire
Débuté par
Invité_Pierre Yves Le Squeren_*
, mars 10 2018 09:23
2 réponses à ce sujet
#1 Invité_Pierre Yves Le Squeren_*
#2 Invité_Marcel Faure_*
Posté 10 mars 2018 - 09:49
Oui, les mots peuvent être des tueurs de haine, mais malheureusement l'inverse aussi .
- Thomas McElwain aime ceci
#3
Posté 13 mars 2018 - 01:15
C'st vraiment beau, mais je ne vois là fin d'une manière aussi pessimiste que vous...