Je contemple le ciel pour y voir ton visage,
dans une raie de lumière qui perce les nuages,
reviennent à moi les jours heureux ,
lorsque tu jouais de tes claviers,
quelques accords qui transportaient,
au loin avec leurs florilèges,
douces notes et divins arpèges,
souvenirs caressant la peau,
mélodies qui s'écoulent quant au cœur il ne fait pas beau,
quelques mots comme un exutoire,
pour effacer les idées noires,
alors je tends l'oreille, appréciant la musique à nul autre pareil,
pour en capter l'onde sensuelle comme portée par le soleil,
son frisson parcourant le corps, les émotions je rêve encore ,
les mots ciselés, précis, toujours me parlant d'amour,
des mots bleus dans une éclaircie,
que je vois poindre après la pluie,
me reviennent ces instants précieux,
parenthèse d'un simple bonheur, faisant oublier les douleurs,
mon esprit qui s'égard, s'éleve avec la chanson qui s'achève,
pour en garder toutes les substances et mieux retenir l'essence,
je ferme les yeux sur le silence .
Olivier Hebert