Mardi 18 février 2014 / 0867
Cette indifférence qui nous avale
Et le silence qui rugit
À chaque instant ce crime de non voyance
Nos yeux que mutile l'égoïsme
Je ne prononce pas ton nom
Tu n'existes pas
C'est plus facile d'être heureux
Sans toi
Je t'enterre vivant
Et je suffoque
Comment vivre
Avec l'odeur de ton cadavre
Ainsi nous sommes
De la putréfaction
O mes ignobles frères
O mes serments trahis
Où serions-nous amis
Sans des mains qui se tendent
Et nos yeux éblouis
Par un sourire qui passe
Alors ipaginons
Des mots pour se le dire
Croyons encore un jour
Que vivre c'est aimer
Tu étais là si près
Dans la lumière blonde
Que mon cœur ignorait
Trop absorbé de lui
Alors ipaginons
Chantons ensemble
Dans le bourdonnement des jours
Les couleurs de l'amour