Dans le flux de tout ce que nous avons pu lire, certaines phrases ont la vertu d’une eau lustrale. Ainsi : « l’amour est à réinventer. On le sait ». Ces deux phrases ont la forme impersonnelle d’un constat, que souligne cette formule péremptoire, « on le sait ». Le verbe « réinventer » suppose, quant à lui, un concept sans clôture, ouvert sur l’infini. Or ces deux affirmations très simples du poète n’ont rien d’évident, rien de simple : combien d’êtres sont prêts à reconsidérer complètement cet enracinement de leur vie, l’amour ?
14/3/18