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L'instant du hasaed

hasaed vie

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#1 modepoete

modepoete

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Posté 14 mars 2018 - 03:55

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Sur le train d’un certain

J’allais l’esprit serein

Sur les grands chemins

De mes jours d’après demain

 

Je ne me souciais de rien

Je n’avais grande faim

Seul ce beau refrain

Que chante le bon train

 

Rien d’anormal prévu

Mon intellect  goglu

Mes gestes dévolus

Régissait  mon corps complu

 

Aucun piège à ma vue

Route libre pas de bévue

Mon sentiment reconnu

Mes joies toujours émues

 

Un soir il m’a pris

Sans un seul merci

M’a attiré prés de lui

Je ne me l’avais prédis

 

Il est là, vous ne l’attendiez

Il n’a que faire ce grossier

De ce que vous  souhaitez

Il enjambe votre instant assuré

 

Puissiez-vous avoir tout prévu

Le malotru se passe de votre vue

Jamais attentif de votre entrevue

Il vous rejoint sans accord prévu

 

Il vous dira, toi   l’accidenté

Qu’as-tu  fait, mais quel  toupet

De me citer  fautif  au parquet

C’est toi qui m’as appelé

 

Mon  esprit rebelle ne pourra

De ne jamais se démarquer, trop parias

De sa  réalité d’être le substrat

De sa subjection qui m’acéra

 

 Présent étais-je, oui!  Mais vous eûtes!

Fait un pas de coté, dans la hutte

Show de votre pensée quand vous fûtes

Prévenu de ma venue, folié par notre  rut

 

Mais trop fier  de ton bien être

Tu as marché pour commettre

L’irréparable projet de ne pas admettre

Qu’un jour je viendrai t’entremettre

 

Il fut alors l’instant de me découvrir

Tu n’avais rien prévu, te servir  

Une simplicité pour moi, t’étourdir

Dérober ton pas sur la rive du souffrir

 

Je pensais que mettre de l’imprévu

Dans ta  vie d’austères habitudes

Aller te  faire sourire ; incertitudes

Tu avais   molesté ma mansuétude

 

C’est vrai que mon action est double

Positif ou négatif,  je me donne, je suis souple

Malheur pour toi, dommage ce trouble

De penser que  j’eus été fortune, à ton  souffle

 

Tu  m’aurais  adulé que plus aucun reproche

Tu  ne m’eus crié, me sachant trop proche

Moi le hasard je me tiens à l’aise dans ton  poche

Sorti de l’asile de ton   ignorance  bouloche

 

Maintenant que tu m’as approché

Tu  le savais ! Moi le hasard  j’existe prêt

À  t’entretenir sur mon bipolaire tracé

Ne t’en  crois  pas délié, veille le, je suis…

Moi,  Le hasard

ƒC