Aller au contenu

Photo

La raison en campadne


  • Veuillez vous connecter pour répondre
Aucune réponse à ce sujet

#1 modepoete

modepoete

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 1 049 messages

Posté 15 mars 2018 - 04:24

2018-048.jpg

 

 

 

 

 

 

Deux amis inséparables

Marchaient sur la frontière

De leur raison confinée au mystère

Mitoyen d’une sagesse aimable

 

Ligne du bel imaginaire

Elle acceptait à ses cotés

Deux pays  différents d’aspect

En somme bien rudimentaires

 

Les amis tournèrent la tête

À gauche, à droite rêveurs

Où se trouvaient les saveurs

Pour le plaisir d’être de la fête

 

Chacun ravi  se mit à penser

Duvrai dit : – Chacun d’eux est louable

Dufaux dit : - chacun  d’eux est  estimable

Où devons nous au mieux  aller

 

Duvrai  voulu partir au pays du vrai

Ce pays  aux fleurs splendides

Cadeau spatial des éphémérides

Décor  raisonné qu’il lorgnait

 

Dufaux  se pencha sur l’autre bord

Conquit par  le faux de la réalité

Des contrées inexploitées rêvées

Un constat pour  ne pas avoir tord

 

Duvrai s’enquit auprès de Dufaux

Tu n’as pas tord, mais regarde le vrai

Ne me dit pas ! Regarde ces beautés

Es-tu conscient  que là,  tout est beau

 

Cela est toujours vrai, mais mon  pays

Faux, il est lui aussi  une terre du  beau

Regarde et écoute-le, dans son repos

Il t’appelle, il te voudrait un  être ébahi

 

Je ne comprends plus s’exclama Duvrai

Ton pays du faux est d’autant  mirifique

Mais pourrai-je d’un regard  prolifique

Quitter la parure de ma  vue inimité

 

Comment sortir de ma frontière  gelée

Adossé sur ton pays,  regard sur mon vrai

Que ne puis-je te dire, rallume ta vérité

Et viens te serrer contre mon authenticité

 

Dufaux s’emballa, pourquoi serait-il  moi

Qui devrait t’accompagner à ton assuré

Mon faux est un vrai paysage admiré

Pourquoi toi ne viens-tu pas à ma sincérité

 

Nous avons suivi cette voie en Amitié

Frontière de nos silences de toutes vérités

Devrons-nous,  nous quitter  d’animosités

Pour des pays vrai ou faux à nos sensibilités

 

Si tu le veux expérimentons nos voyages

Allons ensemble au pays du vrai et du faux

Constatons, différencions, analysons  du haut

D’une  pensée  la frontière raison et son  usage

 

Au retour de notre campagne nous pourrons

Dans la plénitude de nos expériences, décider

Du  pays où nous poserons nos bagages usés

Par ces plaisirs de se retrouver enfin  baron

 

Duvrai et Dufaux  heureux se congratulèrent

Ils avaient gagné chacun  sur le large front

De leur instabilité, ce droit d’une bonne décision

Unique, insécable, irréversible pour leur ère

 

Dufaux manda, et si nous n’avions été d’accord

Qu’aurions nous décider pour être communauté

Nous aurions suivi notre frontière dit Duvrai

Jusqu’à trouver le chemin de la raison juste d’alors

 

Méfies toi ! Tu sais souvent,   la  raison  n’est que

Pure subjectivité, on la croit vrai, elle se faufile

Dans les méandres de fausses connaissances inutiles

Qui obèrent sans vergogne votre pensée trop  cynique.

ƒC