Samedi 1er mars 2014 / 0878
Toutes les parallèles peuvent se croiser par l'entremise de la diagonale du fou. C'est une diagonale incontrôlable qui ne respecte ni la ligne droite, ni le milieu, celle d'un poète donc. Les parallèles, plus tout à fait rectilignes, se rapprochent alors plus ou moins vite, dans l'intention de fusionner. Ce n'est que justice puisque la direction commune reste la seule qui mérite d'être soulignée, surlignée, comme vous voulez, la ligne de force, ligne de vie, qui sous-tend toutes nos courbes, nos méandres, nos ratures.
Géométrie des arabesques que seuls les oiseaux savent tracer
Et nous parfois chevauchant le ciel fougueux
Combien de fois tomberons-nous
En voulant dresser l'infini
Parfois nous croisons un morceau d'univers
Ô diagonales où allez-vous
Lorsque nul point ne vous arrête