Ô toi printemps si timide,
que salue une légère brise,
réveilles de tes rosées,
cette nature anesthésiée,
fais renaître sous la ramure,
les fleurs jaunes sur la pâture,
lilas et blanche aubépine,
dans nos jardins des capucines.
viens égayer de tes couleurs,
la morne plaine en sa torpeur,
touches de rose nos cerisiers
pointes de rouge les églantiers.
oublions tous ces matins pâles
et les gelées sur la campagne,
reviens siffler merle moqueur,
sous un soleil qui rit, qui pleure,
d'un doux parfum sous les glycines,
des jours heureux tu nous dessines,
belles azalées et beaux jasmins,
sèmes violette sur nos chemins.
Redonne vie de tes chaleurs,
remets la joie dans tous les cœurs,
pour chanter comme les oiseaux,
le bonheur, ô printemps nouveau.
Olivier Hebert