La lente déclivité du jour donne, peu à peu, le « la » de la nuit d’avril : toutes les corolles des pâquerettes se referment à ce signal, pour se protéger de la fraîcheur de la nuit. Notre cœur, lui, jusqu’à notre dernier souffle, est ouvert à tous les vents, aux plaisirs comme aux déplaisirs, aux tourments comme aux grandes joies.
13/4/18