Des ailes de lapin planent sur un ciel en feu
Ton souffle accroche des rubans aux branches de mes nuits
Lorsque chutent les masques de l'hiver qui, trop vieux
Cède à l'aube d'un jour sans même quitter le nid
Forgeons donc nos efforts à cheval sur ces clefs
Car le sabre qui dort percera le mystère
Empiler des empires, à quoi bon nos repaires
Plutôt fuir et se fondre, dans un grand champ de blé