Dimanche 22 juin 2014 / 0992
Une jeune Ipaginaute a publié un texte bien en rapport avec son âge et ses préoccupations. Elle souligne, à plusieurs reprises, cette sensation douloureuse d'être toujours seule. Nous sommes nombreux à ressentir cela, c'est peut-être la preuve que nous sommes bien vivants.
Oui, nous sommes toujours seuls et ce que nous partageons n'est jamais qu'une infime partie de nous. Cette solitude recherche en permanence une stabilité, dans la vie de tous les jours, en amour, dans la permanence de certaines de nos attitudes, et devant les choix que nous avons à faire.
Non, nous ne sommes jamais seuls. Nous sommes si semblables à tous les autres que parfois nous arrivons à nous fondre en eux, en amour comme en amitié.
Une écriture réussie est donc, pour moi, une plongée en nous-même pour tenter d'exprimer nos sentiments, nos approches de la vie dans ce qu'ils ont d'universel,
Votre écriture s'en approche, je dis bien s'en approche, comme la mienne, comme celles des plus grands qui, s'ils arrivent à mieux nous faire partager l'intime, gardent pourtant cette part d'inexprimé qui les poussent à continuer d'écrire. Je suis persuadé que ceux qui s'arrêtent en disant : "j'ai tout dit" se trompent ou considèrent qu'ils doivent garder en eux une part secrète de leur être.
Même au soir de la vie, la route est encore longue.